En 2023, l’inflation qui frappe les familles entraîne une augmentation de 11,3 % du coût de la scolarité par rapport à l’année précédente, malgré un comportement d’achat raisonnable. Les vêtements et l’équipement sportif représentent les postes de dépenses les plus impactés avec une hausse de 12%.
En 1973, la CSF revendiquait déjà la gratuité de l’école, soulignant que le service public de l’Éducation Nationale devait garantir à TOUS les enfants des conditions d’accès égales en fournissant gratuitement livres, transports, fournitures et services, tels que la restauration scolaire et les équipements culturels. Cinquante ans plus tard, cette revendication reste plus que jamais d’actualité.
L’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS), dans l’ensemble, couvre les frais de rentrée des familles, mais pas les dépenses tout au long de l’année scolaire, ce qui pénalise les familles modestes. Les conditions d’attribution restrictives et les montants alloués de l’ARS demeurent insuffisants pour les collégiens et lycéens. En effet, à la rentrée, les familles dépensent plus au collège qu’au lycée, car la demande des professeurs de collège est plus exigeante.
Les familles sont attentives à réutiliser les fournitures d’une année sur l’autre, et vigilantes à ne pas effectuer d’achats superflus. Si les achats plaisir (trousses, cartables, …) existent toujours, ils pèsent moins lourd dans le budget de rentrée.
Les inégalités territoriales sont toujours aussi présentes. La CSF recense chaque année les aides des régions apportées aux familles et les choix politiques en matière de transport. Toujours pas d’égalité ni de gratuité à l’horizon…
Les classes moyennes sont les plus touchées par l’inflation. C’est au niveau de la restauration scolaire que les exemples sont les plus marquants. Face à l’augmentation des prix, les Communes,
Départements et Régions font des choix budgétaires qui impactent particulièrement les familles au quotient familial médian ou/et supérieur.
Le numérique est essentiel. Il représente un poste de dépenses important pour les familles. Par manque de moyens, certaines d’entre elles renoncent à un équipement (ordinateur, tablette, …), ce qui creuse les inégalités et favorise la reproduction sociale.
Qualité d’enseignement et gratuité sont des revendications que nous répéterons jusqu’à ce qu’elles aboutissent !
Pour plus d’information, retrouvez ci-dessous la revue de presse complète :
Revue de Presse / 50 ans de coût de la scolarité