Toute l’équipe de lacsf87, vous souhaites une excellente année 2025

Samedi 14 décembre 2024, un cyclone d’intensité exceptionnelle a ravagé l’habitat précaire qui abrite plus d’un tiers de la population de Mayotte, faisant craindre des centaines de morts et de blessés.

Mayotte, territoire le plus pauvre de France, a besoin d’un soutien massif pour remettre en place les services de première nécessité : alimentation, santé, logement, école. Les urgences sont nombreuses comme l’accès à l’eau potable et à l’électricité.

La CSF appelle l’Etat à se mobiliser afin d’apporter une réponse adaptée aux besoins structurels et vitaux des Mahorais.

Ce cyclone est une conséquence des changements climatiques auxquels nous faisons face. Les gouvernants doivent agir sur les émissions de gaz à effets de serre qui en sont la cause.

Devant la détresse des familles durement frappées, La CSF lance un appel à son réseau et aux concitoyens pour soutenir l’appel aux dons au fonds d’urgence du Secours Populaire Français qui a l’expérience pour « faire parvenir la solidarité face aux conséquences de catastrophes naturelles ».

Une mobilisation immédiate et spontanée est nécessaire, mais elle doit se poursuivre par un engagement renforcé de l’État pour répondre à la situation mahoraise depuis trop longtemps abandonnée à une très grande pauvreté.

La République Française est une et indivisible, la cohésion nationale ne peut souffrir d’inégalité sur son territoire.

La CSF exprime sa profonde solidarité et son soutien indéfectible aux Mahorais endeuillés et touchés.

CONTACT PRESSE :

Romain BIESSY /Secrétaire général – rbiessy@la-csf.org

Le Secours populaire appelle aux dons :

Les dons financiers peuvent être envoyés au Secours populaire français, dans tous les départements
ou au
9/11, rue Froissart BP 3303
75 123 Paris Cedex 03
T/ 01 44 78 21 00
Préciser « Fonds d’urgence »

https://don.secourspopulaire.fr/urgence

Communiqué de presse

La date limite pour demander votre chèque énergie 2024 approche : vous avez jusqu’au 31 décembre 2024 pour faire votre demande. Ce dispositif, destiné à aider les ménages modestes à payer leurs factures d’énergie, n’est désormais plus attribué automatiquement. Il est donc crucial de réaliser les démarches nécessaires pour en bénéficier.

Qui peut y accéder ?
Le chèque énergie est attribué en fonction des revenus fiscaux de référence et du nombre de personnes composant le foyer (unité de consommation). A titre d’exemple, pour une personne seule, le revenu annuel doit être inférieur à 11 000 € (16 500 € pour un couple sans enfant, 19 800 € pour un couple avec un enfant, etc). Pour connaître votre éligibilité exacte, consultez la plateforme dédiée.

Quel est le montant du chèque énergie ?
Le montant varie entre 48 € et 277 € selon vos revenus et la composition de votre foyer. Plus vos revenus sont modestes, plus le montant sera élevé.

Une démarche obligatoire pour les nouveaux bénéficiaires
Attention : depuis cette année, le chèque énergie n’est plus attribué automatiquement. Si vous êtes un nouveau bénéficiaire, vous devez impérativement faire votre demande en ligne. Actuellement, seuls 3 % des nouveaux bénéficiaires potentiels ont fait leur demande, souvent en raison d’un manque d’information.

Comment faire votre demande ?
Rendez-vous sur la plateforme officielle du chèque énergie :

https://chequeenergie2024.asp-public.fr/chqnrj2024/

Vous aurez besoin de votre avis d’imposition pour compléter la démarche.

Ne laissez pas passer cette aide précieuse ! Faites votre demande avant le 31 décembre 2024 et partagez l’information autour de vous. Pour toute question, n’hésitez pas à contacter votre Union Départementale ou votre Section Locale de La CSF, qui pourra vous accompagner dans vos démarches.

Tract

Communiqué de presse du 26 novembre 2024

4 mois seulement après un arbitrage adopté suite à de nombreux échanges permettant un rebond de l’Institut National de la Consommation (INC) et de sa revue “60 Millions de Consommateurs”, nous sommes stupéfaits d’une décision bâclée le remettant en cause, et créant un trouble profond chez les organisations de consommateurs, les citoyens et le personnel de l’INC, informés par de nombreux médias.

Le gouvernement décide en effet de privatiser la revue “60 Millions de Consommateurs”, bel exemple du service public, nécessitant une totale indépendance vis-à-vis des entreprises et des marques.

Cette décision dangereuse et très aléatoire ne pourrait se réaliser sans une loi, difficile à faire adopter dans la situation politique chaotique de la période actuelle. L’Etat-vendeur envisage même de payer l’acheteur pour se débarrasser d’un magazine de service public.

Nous nous y opposons totalement et demandons le retour à l’arbitrage de mai 2024, solution viable et pérenne permettant de remplir l’ensemble des missions que la loi a fixé à l’INC.

Pour défendre les consommateurs et leurs organisations, pour informer de manière impartiale, pour développer ce bel établissement public de l’INC, nous refusons cette privatisation improvisée.

Contact presse – Jean-Pierre BEQUET – 06.07.39.89.80.

Signataires : Adéic, Afoc, Clcv, Familles rurales, Afl, Indeco-cgt, La Csf, Léo Lagrange, Ulcc

Le 25 novembre est la journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes. Nous vous invitons à découvrir les premiers résultats de notre enquête nationale sur les violences sexistes et sexuelles.

La CSF invite tous les citoyens à rejoindre les manifestations locales pour dénoncer ce fléau. Pour retrouver le lieu de manifestation le plus proche de chez vous :

https://www.noustoutes.org/manifestations-feministes-2024/

Depuis 2023, La CSF Nationale mène un comité de pilotage sur les droits des femmes. Elle souhaite poursuivre ces travaux dans le but de faire évoluer les droits des femmes, de faire vivre le féminisme et de contribuer à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Dans cette optique, elle lance une enquête nationale pour recenser les réalités des femmes face aux violences sexistes et sexuelles. Le 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, sera l’occasion d’en présenter les résultats, et ainsi appuyer nos revendications.

Vous trouverez ci-joint l’enquête en ligne via ce lien :
https://framaforms.org/enquete-sur-les-violences-sexistes-et-sexuelles-1730210708

N’hésitez pas à partager largement autour de vous.

Malgré les mises en garde des associations et acteurs du secteur de l’énergie, aucun dispositif viable n’a été mis en place pour remédier aux problèmes d’attribution du chèque énergie à la suite de la disparition de la taxe d’habitation et permettre à des millions de nouveaux ménages de bénéficier du chèque énergie en 2024. En cas d’adoption de l’article 60 du projet de loi de finances 2025, il sera mis fin à l’automatisation de l’envoi du chèque énergie, cette aide qui ne concerne que les ménages très modestes, et pour qui le chèque énergie constitue un impératif budgétaire. Les contraindre à en faire désormais la demande sur une plateforme aura pour effet d’exclure, pour non-recours, un grand nombre d’entre eux du dispositif.

D’après les chiffres que nous ont été communiqués par l’administration, seuls 3% des nouveaux bénéficiaires potentiels du chèque énergie en 2024 l’ont obtenu à ce jour. Cette situation confirme les fortes craintes que nous avions formulées auprès de l’administration ministérielle, compte tenu du manque de communication et de la difficulté pour les ménages concernés à s’inscrire sur la plateforme numérique mise en place.

La campagne « chèque énergie » 2025 s’annonce encore plus difficile : il faudrait potentiellement pour pouvoir prétendre à son chèque s’inscrire systématiquement sur une nouvelle plateforme numérique, pour y communiquer son numéro de PDL (point de livraison électrique), le numéro fiscal du titulaire du contrat de fourniture d’énergie, et justifier son lieu de domicile.

Nos organisations considèrent que les bénéficiaires du chèque énergie, 20 % de la population, soit 5,6 millions de ménages, vivant souvent sous le seuil de pauvreté, ne doivent pas être les victimes de la fin du versement automatique du chèque énergie. Les associations de consommateurs ont le sentiment que c’est volontairement que le gouvernement complexifie l’accès au chèque énergie pour réaliser des économies budgétaires au détriment des plus démunis. Le projet de loi de finances donne pourtant le pouvoir à l’administration d’établir une liste des bénéficiaires du chèque énergie en croisant le revenu fiscal de référence avec le nombre de parts fiscales. Il sera donc possible d’identifier tous les foyers dont le revenu fiscal de référence est inférieur au plafond de 11 000 euros par unité de consommation et ainsi de les protéger d’un risque supplémentaire de perte de pouvoir d’achat, d’autant que des hausses de taxes sont prévues sur l’électricité.

Compte-tenu de ce qui précède, nos organisations appellent le Gouvernement ainsi que l’ensemble des parlementaires amenés à examiner le projet de loi de finances pour 2025 à :

– Sanctuariser une enveloppe budgétaire suffisante permettant de revaloriser le montant du chèque énergie, et ainsi soutenir les ménages en situation de précarité énergétique dont le revenu fiscal de référence est actuellement inférieur à 11 000 euros : le chèque énergie ne doit pas seulement couvrir le coût de l’augmentation des taxes et l’inflation connue sur les prix de l’énergie depuis 2019 ;

– S’assurer, à travers les modalités de versement du chèque :

. De ne pas « oublier » des ménages éligibles au chèque énergie pour l’année 2025 et d’exclure tout dispositif reposant sur une demande préalable des bénéficiaires,
. De se baser sur le revenu fiscal de référence pour en automatiser l’attribution ;

– Dans l’immédiat, prolonger la durée de vie de la plateforme numérique visant à identifier les nouveaux bénéficiaires de la campagne 2024 au-delà du 31 décembre
2024.

Signataires : ADEIC (Association de défense et d’information des consommateurs) – AFOC (Association Force Ouvrière consommateurs) – ALLDC (Association Léo Lagrange pour la défense des consommateurs) – CLCV (Confédération logement cadre de vie) – Réseau CLER – CNAFAL (Conseil National des associations familiales laïques) – CNAFC (Confédération nationale des associations familiales catholiques) – CNL (Confédération nationale du logement) – CSF (Confédération syndicale des familles) – Familles de France – Familles Rurales – FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes et des régies) – Fondation Abbé Pierre – Indecosa-CGT – Secours Catholique – UFC (Union fédérale des consommateurs) – ULCC (Union laïque des consommateurs citoyens) – UNAF (Union nationale des associations familiales)

.Contacts Presse.
CNAFAL : Françoise THIEBAULT – 06 80 10 83 64 / CLCV : Jean-Yves MANO – 06 81 99 31 50 / UNAF : Laure MONDET – 06 20 27 14 71

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Date : 11 octobre 2024

En s’attaquant à la santé, à l’éducation, aux retraites et aux impôts, tous les leviers utilisés nous éloignent
de la notion d’Etat providence. La Confédération Syndicale des Familles considère que le projet de loi de
finances 2025 ne correspond pas aux attentes des familles.

Le gouvernement de Michel Barnier prévoit une réduction totale des dépenses publiques de 40 milliards
d’euros. Nous rappelons que ce déficit est le résultat d’un manque de recettes dû aux généreuses aides
accordées aux entreprises par les gouvernements successifs.

Les mesures d’économies vont frapper durement de nombreuses catégories. Les retraités vont subir le
report de l’indexation sur l’inflation en juin, les patients vont pâtir de l’augmentation du ticket modérateur
des médecins et les enfants verront leurs conditions d’apprentissage détériorées par la nouvelle baisse de
4000 enseignants dans les écoles.

L’augmentation des taxes sur l’électricité dite « accises » alourdira la facture d’une énergie pourtant
décarbonée. Cette hausse touchera de plein fouet les ménages modestes, déjà confrontés à une précarité
énergétique croissante. Alors que les familles subissent deux années consécutives d’inflation sur les
produits énergétiques, cette nouvelle taxe aggravera leur situation.

Le gouvernement projette également de réduire les remboursements des consultations médicales et des
médicaments, et de durcir les conditions de prise en charge des arrêts maladie. Ces mesures, qui visent à
faire des économies sur le dos de la santé des citoyens, sont particulièrement alarmantes.

La réduction du nombre de fonctionnaires est intolérable. Nos écoles, nos hôpitaux et nos universités
souffrent déjà d’un sous-financement chronique depuis des décennies. Même constat pour le logement,
rien n’est prévu alors que les besoins sont immenses tant du côté de la production que de la rénovation
thermique des bâtiments.

Pour La CSF, il est grand temps d’instaurer une justice fiscale et de mettre fin à cette politique de l’offre qui
privilégie les entreprises au détriment de l’intérêt général. Les colossales aides accordées aux entreprises
ont étranglé les recettes de l’État, sans apporter les bénéfices promis à la population.

La CSF appelle le gouvernement et les pouvoirs publics à orienter ce projet de loi de finances pour
répondre aux besoins prioritaires des familles de la naissance à la vieillesse.

Romain Biessy – Secrétaire Général de La CSF
rbiessy@la-csf.org/ 01.44.88.86.80

La CSF revendique la gratuité de la scolarité pour tous les enfants dont la scolarisation est obligatoire (3-
16 ans) ce qui permettrait de garantir une égalité effective d’accès à l’éducation : transport et restauration
scolaire, manuels, fournitures, équipements numériques et sportifs, sorties scolaires et activités
périscolaires, assurance… avec une vigilance particulière pour les filières professionnelles qui peuvent
représenter une dépense importante pour les familles (équipements spécifiques).

L’éducation dans toutes ses dimensions est une compétence RÉGALIENNE dont l’ensemble des
responsabilités doit revenir dans le giron de l’État. La CSF dénonce des inégalités territoriales criantes liées
aux transferts de compétences aux collectivités qui entraînent des traitements différenciés des familles
selon leur lieu d’habitation. Il devient nécessaire et urgent d’assurer un égal accès à une éducation de
qualité sur tout le territoire, Métropole comme Outre-Mer. Rappelons que les DROM-COM subissent plus
particulièrement le manque de moyens et de reconnaissance, ce qui se ressent sur le niveau scolaire des
enfants.

Dans cette attente, l’ARS reste un palliatif indispensable même si elle n’est pas à la hauteur des enjeux.
Cette année, son augmentation de 4,6% est plus importante que l’an dernier mais ne permet pas
cependant de couvrir l’inflation de 4,9%.

Depuis sa création, La CSF répète inlassablement que l’ARS ne couvre pas l’ensemble des dépenses liées à
la scolarité, qui courent sur toute l’année scolaire. Son montant est insatisfaisant, plus particulièrement au
collège et au lycée. L’écart de 38 € entre 6 ans et 18 ans est déconnecté de la réalité.

Seulement une famille sur trois en bénéficie, La CSF demande la revalorisation des plafonds et l’ouverture
de ce droit dès l’entrée effective des enfants à l’école, soit 3 ans pour la plupart des familles, notamment
depuis la mise en place de l’obligation scolaire à cet âge.

Le dossier « coût de la scolarité » continuera d’exister tant que notre revendication de gratuité ne sera pas
effective.

Coût de la scolarité 2024

Contacts Presse : coutdelascolarite.lacsf@gmail.com
BARRE Charlotte MARTIN Julie
Secrétaire confédérale Chargée de mission
06.84.15.54.89 06 20 08 02 20
Retrouvez ce communiqué de presse sur le site web : https://www.la-csf.org/

Bonjour à tous et bel été !!

 

La Confédération Syndicale des Familles est fermée du 3 au 19 août 2024 inclus afin que les salariés et les bénévoles qui vous accueille puissent bénéficier de vacances estivales.

 

Les prochaines permanences Consommation – Logement auront lieu au siège social de l’Association, 40 rue Charles Silvestre :

  • Mardi 20 août 2024, de 9h à 12h (sur RDV)
  • Mercredi 21 août 2024, de 16h à 18h (sur RDV)