Bonjour à tous et bel été !!

 

La Confédération Syndicale des Familles est fermée du 3 au 19 août 2024 inclus afin que les salariés et les bénévoles qui vous accueille puissent bénéficier de vacances estivales.

 

Les prochaines permanences Consommation – Logement auront lieu au siège social de l’Association, 40 rue Charles Silvestre :

  • Mardi 20 août 2024, de 9h à 12h (sur RDV)
  • Mercredi 21 août 2024, de 16h à 18h (sur RDV)

Ce 1er juillet, les factures des clients utilisant du gaz vont augmenter d’environ 12% en moyenne indique la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE).

Pour cause, la CRE a récemment augmenté les tarifs d’acheminement du gaz, qui couvrent les coûts de transport, de stockage et de distribution via des infrastructures gérées par des entités comme GRDF. Ces tarifs représentent environ 25 % de la facture de gaz des consommateurs.

Le coût d’entretien du réseau augmente à cause de la baisse du nombre de consommateurs de gaz, qui transitent de plus en plus vers l’électricité pour se chauffer. D’autre part, le développement du gaz vert (biométhane) nécessite des investissements supplémentaires, augmentant ainsi le coût d’acheminement du gaz vers les consommateurs.

Les fournisseurs d’énergie (EDF, Engie, Total Energies, etc) répercutent la hausse des coûts d’acheminement sur les abonnements des clients. Bien que cette pratique soit légale, elle aggrave la situation des consommateurs déjà éprouvés par deux ans et demi de hausses constantes de leurs factures d’énergie.

Nous rappelons qu’en 2023, près d’un ménage sur trois a eu des difficultés à payer certaines factures d’énergie, contre un sur cinq en 2020, selon le baromètre du médiateur de l’énergie. Cette proportion atteint plus d’un ménage sur deux chez les moins de 35 ans.

Il devient urgent de cesser de faire supporter aux consommateurs les coûts des investissements nécessaires pour la transition énergétique. Bien que les coûts d’acheminement augmentent, est-il juste que ce soit aux consommateurs (seule) d’en assumer la charge ?

 

Antoine Tirot

Responsable secteur Consommation/Économie/Environnement

Confédération Syndicale des Familles

53 rue Riquet – 75019 Paris

Tel : 01.44.89.86.84  –  Portable : 07.49.35.31.65  –  Mail : atirot@la-csf.org

Après l’adoption de l’inscription de l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) dans la Constitution par l’Assemblée Nationale le 30 janvier 2024, la majorité du Sénat s’y est également prononcée favorablement le mercredi 28 février 2024.
Emmanuel Macron a décidé de réunir les deux chambres du Parlement, le 4 mars, pour un Congrès au château de Versailles, afin de réviser la Constitution. Autrement dit, c’est la dernière ligne droite, si la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés du Parlement, vote en faveur de l’ajout, la liberté d’avoir recours à l’IVG sera inscrite de façon définitive dans la Constitution. Rappelons qu’en 1942, l’avortement était considéré comme un « crime contre l’État » et punie de la peine de mort. Aujourd’hui, malgré la légalisation de l’IVG, nous savons que les équilibres politiques sont fragiles et que la légitimité de ce droit sexuel et reproductif est souvent remise en question. La Confédération Syndicale des Familles, en tant que force de progrès, s’est toujours tenue du côté des femmes pour soutenir l’évolution de leurs droits : droit à la pilule, à la liberté sexuelle, à l’IVG, à l’autonomie corporelle et économique, à l’égalité salariale etc. Aujourd’hui encore, La CSF se joint aux luttes féministes en demandant l’inscription dans la Constitution du droit à l’avortement. Inscrire l’avortement dans la constitution, c’est consolider nos acquis, empêcher quiconque d’entraver le droit des femmes à disposer de leurs corps, c’est rappeler que c’est un droit fondamental et dresser un barrage à ceux qui souhaiteraient restreindre la liberté d’accès à ce droit, car il est plus compliqué de réviser la Constitution que de voter une nouvelle loi !
La CSF demande que les député.es, sénateurs et sénatrices se mobilisent afin d’inscrire le droit à l’avortement en lieu et place de la liberté garantie de recourir à l’IVG le 4 mars ! Mesdames, messieurs, marquez l’Histoire et « « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. » (Simone de Beauvoir dans Le Deuxième Sexe, en 1949).

Contact Presse :
BARRE Charlotte
Secrétaire confédérale famille/santé
cbarre@la-csf.org – 06.84.15.54.89

Elodie Fumet
Secrétaire confédérale habitat
efumet@la-csf.org

Retrouvez ce communiqué de presse sur le site web : https://www.la-csf.org/

Bonjour,

A la suite de la déclaration du Bureau Confédéral qui vous est parvenue mardi 11 juin (voir circulaire n°11/24 en pièce jointe), le Conseil Confédéral s’est réuni en urgence le jeudi 13 juin 2024.

Après un débat qui a fait apparaître l’enjeu de mobiliser les abstentionnistes et la nécessité de s’engager dans l’unité à gauche, le conseil confédéral a voté à l’unanimité la participation de La CSF à la dynamique du Front populaire et à voter pour les candidats du Front populaire. Voir le tract ci-joint.

Nous traversons une période historique majeure avec un risque que les partis d’extrême droite prennent le pouvoir. La CSF a toujours défendu des valeurs de gauche et prend ses responsabilités en les affirmant avec la plus grande clarté par un appel à voter pour des candidats réunis sous la bannière du Front populaire.

Nous restons fidèles à nos valeurs d’indépendance vis-à-vis des partis politiques en appelant à voter pour un rassemblement incarné par le Front Populaire. Nous ne prenons pas parti pour un parti politique en particulier mais pour une dynamique de rassemblement des partis de gauche et écologiques dans un moment historique qui nous impose d’expliciter notre positionnement et d’assumer nos responsabilités.

Certains de nos adhérents peuvent être étonnés par une position aussi explicite. D’autres y trouveront le sens de leur engagement dans une association qui défend les valeurs de gauche. La CSF a toujours milité pour un Etat providence qui assure une juste répartition des richesses par une justice sociale et environnementale.

C’est pour cette raison que le CC souhaite rappeler que la notion d’indépendance politique est liée à un parti et non pas à un rassemblement. Tous les partis politiques ont du faire des concessions pour permettre d’unir leur force. Soutenir cette dynamique, c’est le sens de l’approbation à l’unanimité qu’a exprimé le CC pour participer aux actions du Front Populaire.

La victoire des forces de gauche et écologiques résident dans sa capacité d’unité d’action et de mobilisation des abstentionnistes. Plusieurs UD ont décidé d’organiser au plus vite des réunions d’appartement et des portes à portes pour mobiliser les familles. La période estivale approchant, la question des procurations va être cruciale. Chaque voix compte pour faire barrage à l’extrême droite et faire gagner les forces du progrès.

La campagne va être très courte d’ici le premier tour des élections législatives du 30 juin. Et la mobilisation devra se poursuivre après le deuxième tour du 7 juillet quel que soit le résultat. Nous mobiliserons dans la durée toutes les familles pour lutter contre les idées de l’extrême droite et exiger des politiques globales qui défendent leurs intérêts.

La CSF appelle à participer à toutes les manifestations et rassemblements de ce week-end et des semaines à venir des mouvements sociaux qui appellent à faire barrage à l’extrême droite.

Dans un premier temps, La Confédération vous propose ce tract qui reprend les décisions du CC en appelant à mobiliser pour le Front populaire et à voter pour ses candidats.

Ce tract est modifiable au verso pour adapter le message à la réalité des territoires si besoin et pour y faire apparaître les coordonnées des UD et sections. Pour toute demande liée à l’impression ou à la modification de la pagination du tract, merci de vous adresser à Stéphanie BOUDINEAU sboudineau@la-csf.org.

Dans la semaine d’autres documents vous parviendront pour développer les argumentaires afin de combattre les idées et les tromperies de l’extrême droite. D’autres documents renforceront nos revendications, tous les secteurs sont mobilisés.
Un autre document crucial vous parviendra au sujet des procurations.

Nous devons porter nos actions auprès de nos adhérents, des familles qui nous entourent et des abstentionnistes.

Nous vous remercions d’avance pour toute l’énergie que vous déploierez et la confédération est à votre écoute et à votre service pour entendre et soutenir toutes les réactions et initiatives du terrain.

Vous pouvez écrire à presidence@la-csf.org ou rbiessy@la-csf.org

A très bientôt

Salutations syndicales

Président de La CSF
Gérard Pinchon

Déclaration du Bureau Confédéral de La CSF Destinée aux militants de La CSF

Les résultats des élections européennes du 9 juin 2024 font apparaître une montée dans les urnes des mouvements d’extrême droite en Europe et en France.

La liste soutenue par le Président de la République et le gouvernement est largement minoritaire.

Aussi, le Président de la République a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale à l’énoncé des résultats électoraux. Nous devrons donc élire nos députés le 30 juin et le 7 juillet.

Cette situation implique que nous tous, La CSF et l’ensemble du mouvement associatif, aurons une responsabilité dans la mobilisation des familles populaires qui doivent défendre leurs intérêts dans les urnes.

La montée de l’extrême droite en réponse à la politique antisociale du gouvernement

Le gouvernement n’a pas entendu la majorité des citoyens et a renforcé sa politique de recul social qui attaque les acquis protecteurs.

Il est resté sourd à l’opposition :

  • à la réforme des retraites
  • à la diminution de la protection contre le chômage
  • à la réforme de l’éducation nationale (Parcours sup/groupes de niveau, etc.)
  • à la politique de casse du logement

La liste est longue et non exhaustive et aucune mesure n’a permis de renforcer le pouvoir d’achat des familles.

Nous comprenons que le camouflet des urnes vienne sanctionner cette politique.

Les mouvements d’extrême droite
La situation difficile pour les citoyens européens a permis à l’extrême droite, comme elle l’a toujours fait dans le passé, de profiter de la crise pour lancer les peuples dans une direction qui va à l’encontre de leurs intérêts.
Stigmatisant une partie du peuple par un racisme décomplexé, divisant les populations en mettant en opposition les catégories les unes contre les autres. Les solutions proposées sont portées par des valeurs qui n’ont rien de républicaines et finissent toujours par mettre le peuple sous la tutelle d’un gouvernement autoritaire pour mieux servir les intérêts des possédants.
La démocratie, la liberté d’expression, la liberté d’association, les notions d’égalité, de fraternité, de solidarité, de laïcité ; les valeurs de la République, voilà ce que veulent supprimer à terme les dirigeants d’extrême droite.
Aussi, ils se réclament du peuple pour mieux profiter de son désarroi. Ils stigmatisent les plus défavorisés pour en faire des boucs émissaires, mais surtout ils ne développent aucune politique sociale qui répond aux besoins de l’ensemble de la population.

La CSF a une responsabilité devant cette situation

Notre mouvement issu du monde ouvrier et populaire doit se mobiliser en cette période critique.
Notre démarche d’éducation populaire nous oblige à rappeler l’histoire de ces mouvements d’extrême droite dont les « valeurs » et les actes les ont portés devant les tribunaux.
Il nous appartient de démystifier les discours pour faire apparaître les vraies intentions et les conséquences qu’aurait leur venue au pouvoir.
Les « solutions » d’extrême droite ne répondent en rien à la situation dont souffrent les familles populaires.

L’engagement de toutes les forces progressistes est nécessaire pour faire barrage à l’extrême droite

Conformément au préambule de ses statuts, La CSF est déterminée à lutter avec les familles pour promouvoir une société et un projet politique fondés sur la justice, la solidarité et l’amélioration de la qualité de l’Environnement pour les générations futures.
Des militants de La CSF s’investissent dans tous les partis de l’arc de la gauche qui luttent depuis plus d’un siècle pour une politique progressiste. La CSF est un creuset qui permet aux militants et aux familles d’agir ensemble sur leurs conditions de vie.

A La CSF, nous avons en commun :

  • de trouver la politique libérale injuste et de la combattre en cherchant à construire par des expériences concrètes les bases d’une société émancipatrice portée par la justice sociale et environnementale.
  • d’exiger une politique qui développe les services au profit de tous, qui accompagne et soutient, et non rejette et stigmatise.

Alors, nous avons la responsabilité d’appeler les familles et l’ensemble du mouvement associatif qui partagent nos valeurs d’éducation populaire à interpeller les partis politiques de gauche et écologiques afin qu’ils oeuvrent à l’unité pour faire barrage à l’extrême droite et défendent les intérêts de toutes les familles.

PAS UNE VOIX POUR LES CANDIDATS DE L’EXTRÊME DROITE
UNITE POUR UN FRONT POPULAIRE QUI DEFEND L’INTERET DU PEUPLE ET FAIT BARRAGE A L’EXTRÊME DROITE

Président de La CSF
Gérard Pinchon

Communiqué de presse commun AFOC, CGL, CLCV, CNL, CSF

Examiné aujourd’hui au Conseil National de l’Habitat, les associations de locataires (AFOC, CGL, CLCV, CNL, CSF) s’opposent à un projet de loi qui fait la chasse aux pauvres, récompense les maires hors-la-loi, favorise le clientélisme, et vend les logements sociaux en pleine crise de l’offre de logements.

Ce projet de loi est une attaque envers les locataires HLM. Sous prétexte de favoriser la mobilité dans le parc social, il propose d’expulser davantage de locataires dépassant les plafonds de ressources en vigueur et de réclamer un surloyer dès le premier euro de trop. Le ministre du Logement menace plus de 8 % des locataires HLM, très loin d’être riches, pour un phénomène très minoritaire (moins de 8 000 ménages sur près de 5 millions), sachant sciemment que la loi permet déjà de mettre fin au bail pour les locataires dépassant largement les plafonds de ressources. 35 % des locataires HLM vivent déjà sous le seuil de pauvreté et 1 locataire sur 4 s’est retrouvé en situation d’impayé au cours des 12 derniers mois. Ce n’est pas en opposant classe populaire et classe moyenne que l’on résoudra la crise du logement et que l’on créera de la mixité sociale en HLM.

Pire, en offrant la possibilité aux bailleurs de modifier les conventions APL qui définissent les loyers maximums applicables en HLM, les nouveaux locataires vont payer des loyers bien plus élevés. Un logement social passoire thermique pourra faire l’objet d’un loyer équivalent à celui d’un logement neuf. Le ministre fait donc la chasse aux locataires de la classe moyenne et aux plus pauvres, sous prétexte de vouloir développer les logements abordables.

Le ministre récompense également les maires hors-la-loi qui depuis 20 ans ne respectent pas la loi SRU et l’obligation d’avoir 25 % de logements sociaux dans les zones les plus tendues. En intégrant les logements intermédiaires dans le calcul du parc social, largement inabordables pour les plus de
2,6 millions de demandeurs actuels (moins de 3 % sont éligibles), on ne permettra pas de loger ceux qui sont en attente d’un logement.

Le ministre ouvre également la porte aux pires dérives en permettant aux maires d’avoir la priorité sur les attributions des nouveaux logements sociaux et en leur donnant un droit de véto : clientélisme électoral, favoritisme selon les opinions politiques voire préférence nationale dans certaines communes, et corruption comme le constate dans de rares cas l’ANCOLS dans certaines communes. Nous retournerions aux scandales des années 80 et 90, effaçant plus de 20 ans de réformes pour rendre plus transparent, équitable et juste le processus d’attributions des logements sociaux.

Le ministre veut enfin faciliter la vente des logements sociaux. Alors que nous manquons cruellement de logements abordables sur l’ensemble du territoire, il va donc supprimer des logements sociaux qui soit finiront en copropriétés dégradées par manque d’investissement, soit en instruments de spéculation immobilière.

Il aurait été bien plus logique de renforcer la loi SRU, avec de plus fortes pénalités pour les maires qui refusent de loger les locataires dans des conditions décentes et abordables, et que les préfets prennent enfin le contrôle des permis de construire dans les communes carencées comme le permet déjà la loi. Nous estimons qu’une politique du logement passe par davantage d’investissement, après des années de ponctions budgétaires et de baisse des APL.

Face à la bombe sociale du logement, les associations de locataires appellent le gouvernement et l’ensemble des groupes parlementaires à investir dans une vraie politique du logement et à protéger les locataires face à la crise.

Le 24/04/2024

Dans un récent communiqué, le Président de la République a annoncé le doublement des franchises médicales soit une augmentation conséquente du reste à charge pour les patients. Fin du mois de mars, ces nouvelles franchises entreront en vigueur, sur les boîtes de médicaments et les actes paramédicaux, qui passeront de 50 centimes à 1 €, et sur les transports sanitaires, qui passeront de 2 à 4 €. En juin, aura lieu le doublement du montant des participations forfaitaires appliquées aux actes et consultations réalisés par un médecin et les examens et analyses de biologie médicale, qui passera de 1 à 2 €. Le doublement de ces franchises et des participations forfaitaires ne seront pas applicables aux mineurs, aux femmes enceintes bénéficiaires de l’assurance maladie, ainsi qu’aux bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire. Par ailleurs, le gouvernement déclare que « le plafond annuel fixé à 50 euros est maintenu afin de protéger celles et ceux affectés par une pathologie lourde, et notamment les personnes atteintes d’une affection de longue durée ». Précisons qu’il existe deux plafonds de 50€ chacun, le premier pour l’achat de médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires, et le deuxième pour les consultations médicales et actes biologiques, soit un total de 100€, et non de 50€ ! Une somme importante pour les malades en affection longue durée, surtout qu’ils sont déjà surreprésentés dans les couches sociales les plus modestes ! La Confédération Syndicale des Familles, en tant qu’association agréée d’usagers du système de santé, dénonce la hausse des franchises et des participations forfaitaires. Aujourd’hui, nombreux usagers se retrouvent déjà confrontés à des difficultés financières liées au contexte inflationniste : augmentation de l’électricité, du gaz, des courses, sans compter, les tarifs des mutuelles santé qui flambent en 2024. (+8,1% en moyenne en 2024 selon la mutualité française et 10% selon UFC Que choisir avec des pics chez certaines pouvant atteindre les 20% !). Ajouter à ces dépenses, une hausse des franchises et des participations forfaitaires, est une aberration ! C’est précariser davantage les usagers ! Rappelons que l’une des causes du renoncement aux soins est le manque d’argent. A travers cette mesure, le gouvernement éloigne encore un peu plus, le système de santé de l’usager !

Les bénévoles et les salariés

de l’Union Départementale de la Confédération Syndicale des Familles 87

vous souhaitent de passer une agréable année 2024, remplie de joie, de bonheur et de réussite !

Depuis Septembre 2023, la CSF 87 et ses membres s’activent sur différents fronts :

  • Concernant le Secteur Education :
    • Le CLAS (Contrat Local d’Accompagnement à la Scolarité) reprend petit à petit sur les différentes écoles où la CSF intervient : Aigueperse, Jean Le Bail, Léon Berland, Léon Blum, Descartes, Montalat et le Collège Maurois.
    • Les PRE (Programmes de Réussite Éducative) ont également repris sur le quartier du Val de l’Aurence.
    • Les différents jeunes et enfants des ateliers CLAS vont participer à la Consultation Nationale des 6/18 ans de l’UNICEF : Ta voix, tes droits !

 

  • Les Secteurs Logement et Consommation ont repris leurs différentes permanences sur les quartiers et communes (plus d’informations sur la page « Nous rejoindre/Les permanences »).

 

  • Dans le cadre de la Semaine des Familles du 18 au 25 octobre :
    • La CSF a proposé un Café Parentalité pour les familles de Beaubreuil sur le thème : « La famille au cœur du quartier ».
    • Mercredi 25 octobre, afin de clore cette semaine des familles, nous lançons officiellement notre site Internet, ainsi que nos nouveaux contacts mails, lors d’un « Petit déjeuner/Point presse ».
    • Une exposition « Économisons  l’eau » a été présentée sur les quartiers du Sablard (18 octobre), de Beaubreuil (19 octobre) et de La Bastide (25 octobre). Cette dernière sera également présentée au Val de l’Aurence les 27 et 28 octobre, ainsi qu’au Palais/Vienne en novembre.

 

  • Du côté des Sections, mettons en avant la Section de Boisseuil-Feytiat qui a organisé une Journée de l’amitié le samedi 14 octobre. L’Atelier « Thé au fil » a pour l’occasion regroupé 35 passionnées de loisirs créatifs. Le matin a été consacré à l’initiation au Sashiko, broderie japonaise. Puis, après une pause repas conviviale, les participantes se sont essayées au crochet.

 

  • Nous avons participé, comme chaque année, au Forum des Associations de Limoges qui s’est tenu les 2 et 3 septembre au Parc des Expositions.

En 2023, l’inflation qui frappe les familles entraîne une augmentation de 11,3 % du coût de la scolarité par rapport à l’année précédente, malgré un comportement d’achat raisonnable. Les vêtements et l’équipement sportif représentent les postes de dépenses les plus impactés avec une hausse de 12%.

En 1973, la CSF revendiquait déjà la gratuité de l’école, soulignant que le service public de l’Éducation Nationale devait garantir à TOUS les enfants des conditions d’accès égales en fournissant gratuitement livres, transports, fournitures et services, tels que la restauration scolaire et les équipements culturels. Cinquante ans plus tard, cette revendication reste plus que jamais d’actualité.

L’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS), dans l’ensemble, couvre les frais de rentrée des familles, mais pas les dépenses tout au long de l’année scolaire, ce qui pénalise les familles modestes. Les conditions d’attribution restrictives et les montants alloués de l’ARS demeurent insuffisants pour les collégiens et lycéens. En effet, à la rentrée, les familles dépensent plus au collège qu’au lycée, car la demande des professeurs de collège est plus exigeante.

Les familles sont attentives à réutiliser les fournitures d’une année sur l’autre, et vigilantes à ne pas effectuer d’achats superflus. Si les achats plaisir (trousses, cartables, …) existent toujours, ils pèsent moins lourd dans le budget de rentrée.

Les inégalités territoriales sont toujours aussi présentes. La CSF recense chaque année les aides des régions apportées aux familles et les choix politiques en matière de transport. Toujours pas d’égalité ni de gratuité à l’horizon…

Les classes moyennes sont les plus touchées par l’inflation. C’est au niveau de la restauration scolaire que les exemples sont les plus marquants. Face à l’augmentation des prix, les Communes,
Départements et Régions font des choix budgétaires qui impactent particulièrement les familles au quotient familial médian ou/et supérieur.

Le numérique est essentiel. Il représente un poste de dépenses important pour les familles. Par manque de moyens, certaines d’entre elles renoncent à un équipement (ordinateur, tablette, …), ce qui creuse les inégalités et favorise la reproduction sociale.

Qualité d’enseignement et gratuité sont des revendications que nous répéterons jusqu’à ce qu’elles aboutissent !

Pour plus d’information, retrouvez ci-dessous la revue de presse complète :

Revue de Presse / 50 ans de coût de la scolarité